Lors du CSA-A du 27 janvier 2025, les Lignes Directrices académiques de Gestion relatives à la mobilité des personnels ont été présentées, une traduction des LDG ministérielles, qui régissent les règles du mouvement.
En début de séance, la FSU a rappelé son opposition à la loi de transformation de la fonction publique ; en effet, celle-ci écarte les organisations syndicales de la gestion du mouvement par la suppression des Commissions Administratives Paritaires Départementales apportant une certaine opacité sur les opérations du mouvement.

En effet, sous prétexte "d’harmonisation académique", les élu·es du personnel pointent un nivellement par le bas des droits des personnels, avec une part grandissante de gestion "personnalisée" des situations, en dehors de tout cadre ; l’administration évoque plutôt une "personnalisation des parcours"… Ces règles s’imposeront donc aux départements, la marge des DASEN restera très limitée.

– Présentation des nouvelles règles
L’administration fait entrer l’échelon comme élément du barème.

| Barème de base appliqué à l’ensemble des vœux |

Bonification liée à l’ancienneté de service

- Prise en compte de l’échelon détenu au 1er septembre de l’année scolaire en cours, année N (pour prendre en compte les stagiaires)

Pour la FSU-SNUipp 35, faire entrer l’échelon est une bonne chose pour les collègues en reclassement, en particulier celles et ceux qui ont une première carrière dans la fonction publique et qui avaient perdu cette reconnaissance quand le barème est passé d’une prise en compte de l’AGS à celle de l’ancienneté dans l’Education Nationale.

En revanche, l’évaluation "au mérite" portée par le ministère a des conséquences directes sur l’avancement des collègues. L’intégration de l’échelon dans le barème mouvement donnerait donc un poids supplémentaire aux RDV de carrière et par conséquent aux évaluateurs et évaluatrices (les IEN lorsqu’ils et elles viennent pour des RDV dans le cadre de PPCR).

De plus, les enseignant·es issu·es du corps des instituteurs et institutrices qui ont connu une évolution de carrière moins rapide seraient une nouvelle fois pénalisé·es. Pour la FSU-SNUipp 35, c’est inacceptable !

Bonification liée à de l’ancienneté de fonction

- Ancienneté de fonction au 31/08/N

L’analyse de la FSU-SNUipp 35 : Depuis quelques années, 5 points étaient octroyés par année d’ancienneté de fonction. Désormais, il n’y en aura que 2.

Aussi, la FSU-SNUipp 35 a demandé un nécessaire rééquilibrage des points échelon/ancienneté.

En effet, l’ancienneté telle qu’elle a été minorée au profit de la prise en compte de l’échelon, désavantage une partie des collègues, notamment les ancien·nes instituteurs et institutrices mais également les collègues n’ayant pas bénéficié d’un avancement accéléré ou d’un reclassement favorable lors du passage au PPCR.

La FSU-SNUipp35 a demandé au recteur de repenser certains éléments du barème pour que ces inégalités de traitement se réduisent.

- Pour la FSU-SNUipp 35, il suffisait, par exemple de baisser d’1 ou 2 points la prise en compte des échelons ou de multiplier par 4 l’ancienneté de fonction.

Sous prétexte d’harmonisation nationale, Madame la secrétaire Générale a refusé cette demande. D’après elle, sans les nouvelles règles, le rectorat ne serait pas obligé d’inclure la bonification pour ancienneté de fonction.

Pour les élu·es du personnel de la FSU-SNUipp 35, c’est inacceptable !

Majorations

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Les nouvelles règles du mouvement : des choix injustes !

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