En présence de M. TEULIER, DASEN ; M. BODIN, IENA ; Mme HERVÉ-SCHUTTERS, IEN Circonscription de St Jacques ; M. LETORT, IEN chargé de la formation des directeurs et des directrices, M. BAROUK, IEN chargé du numérique, Mme LEBORGNE, cheffe de division des personnels du 1er degré, Mme LE GUYADER, Assistante de l’IEN en charge du 1er degré.

Étaient présent·e·s : 6 directeurs et directrices représentant le SNUipp-FSU35, Mmes DESLOGES, MAHÉO, JUDEAUX, PIERRET, M. FAUCHOUX, HUITOREL, 1 directeur représentant le SGEN, 1 directeur représentant la CGT Educ’action.

Étaient présent·es : Les 3 Référent·es directeurs·trices d’école :
Mme GUILLEME pour le BEF Sud-Ouest (BEF-SO)
M. PLANCHENAULT pour le BEF Nord-Est (BEF-NE)
M. HAIE pour le BEF de Rennes

ORDRE DU JOUR :

1) Installation des directeurs et directrices référent·es.
2) Évaluation des écoles
3) Formation pour les directrices et les directeurs
4) Cellule d’appui départementale (élèves à comportements perturbateurs et/ou violents)
5) Calendrier des réunions à venir
6) Questions diverses

***

1) Installation des directeurs·trices référent·es

Ces 3 directeurs·trices, sont déchargé·es à mi-temps sur la mission.
Leurs missions sont les suivantes :
Aide aux directeurs·trices en poste sur des questions ponctuelles
Formation initiale des directeurs·trices et faisant fonction
Évaluations des écoles
Participation aux instances du Bassin Éducation Formation
Remontée au DASEN des problématiques rencontrées sur les bassins
Rencontres entre pairs, mutualisation des documents institutionnels et des outils pratiques à destination des directeurs·trices.
Participation aux commissions et bassins de formation dans le lien École-Collège.

Exemple de sujets abordés en P1 avec les directeurs·trices :
Usage d’Onde, liens avec parents élèves, assurances, sécurité, élèves perturbateurs, LPI, responsabilité scolaire/périscolaire, partenaires de l’école, évaluation des écoles, obligation scolaire, stages dans les écoles, inclusion, droits de la SACEM, gestion avec OCCE…

Les contacts sont des adresses académiques spécifiques disponibles dans la lettre d’infos du 29 septembre 2022.

Les circonscriptions peuvent également orienter. Quelques circonscriptions sont à cheval sur deux territoires.
Une identification plus précise des secteurs est à venir.
Les 3 secteurs interagissent et communiquent régulièrement afin d’apporter des réponses collectives.

À la question sera-t-il possible de concaténer les questions et/ou les réponses apportées aux écoles de manière à mutualiser et partager aux autres écoles ?

Il a été répondu qu’il était possible mais il faudra faire le tri entre les situations individuelles, les situations juridiques et les situations qui n’ont pas lieu d’être diffusées à toutes et tous.

Faire une synthèse des sujets qui reviennent souvent, et diffuser dans les lettres d’infos 1D la ou les réponses aux besoins évoqués et qui peuvent concerner tous les directeurs.trices.

Remarque du SGEN : Opposition de certains syndicats sur la mise en place de ces postes, en espérant que les collègues restent bien nos pairs et ne soient pas une catégorie intermédiaire entre les directions et la DSDEN.

2) Évaluation des écoles

M. Bodin, IENA, explique les points suivants :
3 réunions départementales ont eu lieu en juin dernier.
Les évaluations d’école sont généralisées cette année, une programmation a été faite avec regroupement d’écoles selon les territoires.

La formation des directeurs et des directrices est en cours (6h inscrites dans la formation continue, 3h en présentiel et 3h en distanciel avec supports et outils proposés).
Le groupe de formateurs est constitué de M. Letort, M. Dehay, Mme Lefort, Mme Debaud.

L’autoévaluation des écoles sera faite avec une quotité horaire de 10h donnée aux écoles : 3h provenant de la 2ème journée de prérentrée et 7h de la journée de solidarité.

Comme c’est la première année de fonctionnement, une formation des évaluateurs·trices externes a également été mise en place.

Pour rappel : Los organisations syndicales (SNUipp-FSU, SNUDI-FO, Sud, CGT Educ’Action et le Snalc) appellent les équipes et les directeurs·trices à ne pas rentrer dans ces évaluations d’école. Elles s’opposent au pilotage par les résultats qui ont pour conséquence la mise en concurrence des écoles.

À cette remarque M. le DASEN répond que les évaluations figurent dans la loi et sont donc une obligation (1er et 2nd degrés). Il ne s’agit pas d’évaluer le travail des équipes, mais de permettre de savoir si les élèves qui sont confiés à l’école ont atteint les compétences visées.
La comparabilité dans le temps est extrêmement compliquée.
Pour exemple, les évaluations CP/CE1 ne sont pas exactement pareilles d’une année sur l’autre, pour pouvoir être comparables.
L’objectif est que les établissements puissent apprendre à s’auto-évaluer et également est qu’il y ait des observateurs externes, pour qu’il y ait du recul par rapport à ce que l’on fait.
Il s’agit de voir d’une manière très claire, où en sont les élèves d’une école : le sujet n’est pas de hiérarchiser. La restitution faite, est élaborée par le directeur ou la directrice, en conseil d’école, mais certainement pas au niveau de la Direction Académique par exemple.

Il s’agit d’avoir des points de repère, pour aider le progrès des élèves.
En ce qui concerne les données utilisées lors des évaluations d’école, ce sont des données internes à l’Éducation Nationale qui n’ont pas pour but de faire un classement des écoles.
La finalité est de faire un état des lieux de l’apprentissage des élèves, l’enseignement, le bien-être et le climat scolaire, et les relations partenariales.

Le SNUipp-FSU35 fait remonter une peur des collègues ; celle de rentrer dans un dispositif similaire au second degré (qui sont concernés par des systèmes de classements). Il demande si les questions du questionnaire en phase expérimentale peuvent être modifiées ?

M. Bodin répond que depuis plusieurs mois, il y a eu des évolutions : les questionnaires existants ont été compilés, pour produire des exemples de questionnaires, à destination des élèves, des parents, des enseignants.
Les outils existants (exemple : enquête de climat scolaire) qui sont proposés, les directeurs·trices et les équipes s’en emparent ou non.

M. Letort ajoute qu’en choix des outils et des méthodes existants, les directeurs·trices qui veulent aller vers une économie de temps peuvent en gagner.

Le SNUipp-FSU35 réinterroge sur la question du temps donné aux équipes.

M. Bodin réaffirme que le temps que passé ici ce n’est pas du temps vain, puisque la journée de solidarité a toujours été utilisée pour les projets d’école. Peut-être que la question va se poser sur la temporalité du projet d’école. Le travail servira aussi à l’élaboration des projets d’école.

M. Le Dasen cite le Royaume Uni où les choses se font différemment, il prend l’exemple des professeurs qui sont notés dans le second degré. C’est une culture très différente. Il faut trouver un compromis. Il s’agit de trouver des questionnaires qui soient de vrais questionnaires. Il faut s’en inspirer. Supprimer l’indicateur ne supprime pas le problème. À chaque école de l’adapter.

Le SNUipp-FSU35 demande si dans le cadre des formations annuelles, les écoles évaluées ont reçu des propositions de formation ciblées.

M. Bodin répond que cela a été le cas l’année dernière.

M. Le Dasen complète en disant qu’il ne faut pas imaginer que tout problème se résolve par une formation extérieure. Il peut aussi y avoir à l’interne des pratiques à faire évoluer. C’est une aide, il ne faut pas le voir autrement.

3) La formation pour les directrices et les directeurs

a) La formation initiale et continue
Sur les 12h de formation proposées aux directeurs·trices, 6h ont été laissées à la main des circonscriptions autour du pilotage pédagogique et 6h pour l’inscription aux modules disponibles sur Gaia.
Les formations ont été détaillées précédemment.

b) Concernant la liste d’aptitude
Il faut 3 années d’ancienneté pour pouvoir être inscrit·e sur la liste d’aptitude (au lieu de 2 actuellement).
Il faudra maintenant avoir eu la formation avant d’être inscrit·e sur la liste d’aptitude.
Les entretiens auront lieu le 14 décembre.

Le SNUipp-FSU35 se tient à disposition de toutes celles et ceux qui souhaiteraient plus de précisions sur les entretiens et la liste d’aptitude à la fonction de directeurs et directrices.

4) Cellule d’appui départementale (élèves à comportements perturbateurs et/ou violents).

Pour rappel, cette cellule d’appui a été mise en place suite au CHSCT extraordinaire du 17 octobre 2022 demandé par la FSU35.

M. Le DASEN donne des informations sur la mise en place de cette cellule d’appui départementale afin d’essayer de trouver des réponses à un phénomène qui met les personnels en difficulté (et d’abord les enseignants dans leur classe), celui de l’augmentation d’élèves à troubles du comportement.
Il y a incontestablement un nombre croissant d’élèves reconnus par la MDPH comme étant en situation de handicap.
Un certain nombre de ces élèves relèvent d’une scolarisation dans le milieu médico social (IME par ex) et le département souffre d’un déficit de places important.

M. Le DASEN explique qu’un travail de fond est engagé avec l’ARS (temporalité plus longue) qui vise à créer un nombre de places plus important dans le 35.
Un travail est aussi mené dans les IME pour développer la présence de personnel EN dans les instances de commissions d’affectation d’élèves dans les IME (ce n’est plus le cas). Il faut que l’Éducation Nationale participe au choix des élèves et à la priorisation.

Il explique que les pistes de travail de la DSDEN sont les suivantes :
Travail de fond avec l’ARS, avec besoin de création de places dans les Établissements Spécialisés Médico Sociaux.
Travail avec les IME sur la tenue des commissions d’affectation dans les IME, car l’Éducation Nationale n’a plus sa place et doit s’y trouver.
Comment aider les écoles dans la gestion au quotidien des élèves qui sont en attente de place en ESMS, ou en attente d’AESH (difficultés du recrutement) ou de notification en attente.

La cellule se réunira de manière régulière, tous les 15 jours.
Elle est composée du DASEN, de l’IENA, de l’IEN ASH, du médecin scolaire et de l’assistante sociale.

Elle a pour but d’étudier les situations problématiques avec comme objectifs de :
Convaincre les parents de déposer un dossier MDPH
Proposer ou imposer un changement d’AESH si cela est pertinent.
Proposer ou imposer un aménagement du temps scolaire avec accord des parents.
Faire un changement d’école avec ou sans accord des parents, dans les situations où l’on est arrivé au bout d’un process, et le changement d’école peut parfois permettre un apaisement de la situation.

Les protocoles devront être remontés par les IEN de circonscription, afin que toutes les écoles sachent quelles seront les modalités de remontée de ces situations.

5) Calendrier des réunions à venir

Ce groupe de travail sur la direction de l’école se réunira tous les trimestres, le deuxième aura lieu en janvier/février et le troisième en mai/juin.

6) Questions diverses

À ce moment de la réunion, les directrices et directeurs présent·es pour le SNUipp-FSU35 regrettent que le temps dédié à ce Groupe de Travail sur l’amélioration des conditions des directrices et directeurs soit bientôt terminé sans laisser beaucoup de temps aux questions qui leur ont été remontées par l’ensemble des collègues du département.

Le SNUipp-FSU35 avait transmis 12 questions au total. Il ne s’agit pas de questions isolées, toutes ces questions ont été remontées à par plusieurs directrices et directeurs et malheureusement resteront sur ce groupe de travail sans réponse.

Questions liées aux anciens GT avec leur contextualisation

* Lors du GT du 03 mars 2022, plusieurs questions avaient été remontées dans le but de simplifier ONDE.
Une demande de la mise en place d’un GT spécifique a été faite pour réfléchir ensemble à ce qui pourrait être simplifié et à quel niveau de compétences cette simplification peut-elle se faire.

M. le DASEN avait répondu favorablement à la mise en place de ce GT.

— > Est-il possible de mettre en place ce GT rapidement afin que ces simplifications puissent être appliquées à la rentrée 2023 ?
Lors des sollicitations des collègues directeurs et directrices pour préparer ce GT, beaucoup de questions sur ONDE ont une nouvelle fois été remontées.

L’administration répond qu’Onde est une appli nationale sur laquelle le département n’a pas la main, pas de possibilité d’évolution locale d’Onde. Dans Amigo, il est possible de faire des demandes mais qui elles ne seront pas forcément prises en compte, ou du moins pas tout de suite. Il en est de même pour Toutatice.

M. Barouk propose plusieurs solutions :
dans l’espace AMIGO, un chemin amène vers « proposer des évolutions pour l’application »
sur le bureau numérique du directeur : la déléguée académique au numérique a prévu de lancer un chantier en janvier, dans la boucle du Rectorat (Cela implique l’ensemble de l’académie)

M. Bodin propose un Groupe de Travail qui permettrait de lister les améliorations à faire remonter

Lors de ce GT, il avait aussi été demandé s’il existait une charte des bons usages des mails (droit à la déconnexion, convocation au dernier moment…)

- M. le DASEN avait répondu que la charte existe. Il avait proposé qu’elle soit publiée dans la lettre d’info pour rappeler les bonnes pratiques. Cela n’a toujours pas été fait.

* Est-il possible que cette charte soit publiée rapidement dans une prochaine lettre d’informations ?

Cette demande peut faire partie du GT sur le numérique proposé à la question précédente.

*Lors du GT du 03 mai 2022, face à la surcharge de travail de la rentrée, il avait été demandé s’il était possible de bénéficier de 2 journées de pré-rentrée (comptabilisées sur les heures institutionnelles) pour les équipes qui le souhaiteraient.
(Cette demande avait aussi été effectuée par les directrices et directeurs lors de leur formation sur les risques psychosociaux.)

Le DASEN n’avait pas apporté de réponse car il attendait les futures consignes ministérielles et avait dit que cette communication serait faite avant la rentrée.

À ce jour, le constat est que rien n’a été communiqué ; ni le fait que cela soit possible, ni le fait que cela soit impossible.

* Afin de pouvoir vivre la rentrée prochaine dans des conditions sereines, est-il possible que les écoles puissent bénéficier de 2 jours de pré-rentrée en septembre 2023 ?

- M. Le DASEN répond qu’il peut arriver que la DSDEN ait besoin de ces réserves d’heures en cours d’année.
M. Bodin ajoute que dans le texte, c’est que la 2è journée de pré-rentrée est positionnée entre la rentrée et les vacances d’automne.

Le SNUipp-FSU35 explique qu’il manque du temps de réunion, de concertation en équipe.
M. Le DASEN répond que ça ne peut pas être une décision académique, et que s’il s’engage et qu’il reçoit une demande institutionnelle, il ne pourra pas l’honorer.

*Lorsqu’il y a des travaux dans l’école ou un déménagement, c’est une surcharge énorme pour un directeur ou une directrice d’école. Comment doit être gérée la prise de risques par rapport à la sécurité ? Est-il possible d’avoir un temps de travail supplémentaire reconnu pour réaliser ce travail ? Les temps de trajet sont-ils couverts ?

-M. Le DASEN répond que tout déplacement pour aller dans son école doit se faire avec un ordre de mission.
Rester à l’école après la classe est de fait possible mais venir à l’école un week-end est différent, car en cas d’accident ce n’est pas toujours couvert… il faudrait demander à son IEN l’autorisation et alerter la DSDEN en cas de problème.

* Les tâches liées à la direction d’école (inscriptions à l’improviste d’élèves, gestion des absences des AESH, crises violentes d’un ou une élève, soutien des collègues, ouvertures du portail, téléphone, gestion des mails qui s’accumulent, gestion des LPI, coordination avec les multiples partenaires, gestion des personnels contractuels, organisation des équipes éducatives, animation des équipes éducatives, la réalisation de comptes rendus...) empiètent de plus en plus sur le temps de classe et il peut être difficile de réaliser le travail lié à la classe : Comment répondre à ce dilemme ?

- M. Bodin fait une proposition d’un Groupe de Tavail sur ce sujet : dans les écoles, quelle(s) tâche (s) donne-t-on aux adjoint·es ? Comment dans le collectif d’une école, chacun prend sa part ?

* Lorsque l’AESH est absente, le PIAL ne pourrait-il pas informer lui-même les familles ?
- Attente d’une réponse.

* Par qui et comment sont gérées les ESS lorsqu’ il n’y a pas d’enseignant·e référent·e sur la circonscription ?
- Attente d’une réponse.

* Concernant les tâches liées aux élections professionnelles qui viennent s’ajouter aux autres, est-il possible de dire aux organisateurs de ces élections professionnelles qu’il n’est pas possible que tant de choses reposent sur les directrices et directeurs ?
- Attente d’une réponse.

* Pourquoi ne peut-on pas déposer de document sur la plate forme des LPI ?
- Attente d’une réponse.

* Concernant les sorties scolaires, remplir Toutatice, ne permet pas de faire des sorties le jour même, or dans le cadre de l’École du dehors, les collègues peuvent faire des sorties en fonction de la météo, comment doit-on procéder dans ces cas-là ?
- Attente d’une réponse.

* Quel est l’intérêt d’organiser des élections de parents lorsqu’il qu’il n’y a qu’une seule liste ?
- Attente d’une réponse.

*Comment prendre en compte l’épuisement qui découle de toutes ces tâches très chronophages ?
- Attente d’une réponse.

Compte-Rendu du Groupe de Travail sur la direction d'école

Lundi 21 novembre 2022